Le "virtuel" une invention depuis la nuit des temps

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Une nouvelle question soulevée par mon Directeur de Mémoires Mr D., le virtuel n'est pas en nous depuis bien longtemps ? N'est-ce pas une facette innée de notre personnalité. Ex : Les petites filles jouent à la maman, les garçons aux cowboys et aux indiens...

Les rêves, ancêtres du virtuel...

On sait que l'homme a toujours eu besoin/envie de sortir de son réel pour passer dans le virtuel. N’est-ce d’ailleurs pas une prédisposition psycho-physiologiques que sont nos rêves ? Ne sont-ils pas eux aussi des réalités virtuelles à travers lesquelles tout être humain peut se projeter ?

Comme nos rêves, les mondes virtuels ne sont-ils pas des idées, des envies, des désirs refoulés car politiquement incorrects ou pratiquement irréalisables qui ont alors, dans le virtuel, un espace pour s’exprimer ?

Nos rêves sont des manifestations de notre inconscient par rapport à divers éléments et situations vécues au cours de notre existence. Cet inconscient tente de nous faire passer des messages, plus ou moins clairs et plus ou moins souvent. C'est grâce à lui que nos rêves nous permettent d'imaginer de nouveaux objectifs et de nouvelles envies. Ne dit-on pas régulièrement qu'il faut "aller au bout de ses rêves" ? Cette expression n'a alors de sens que si on tente de comprendre d'où elle vient.
Si les rêves ont pour objectifs de nous ouvrir des perspectives, ils ont alors une légitimité à exister dans un coin de notre tête. Le fait alors même de pouvoir créer mécaniquement des espaces qui sont dans le prolongement de ces perspectives est alors commun à tous les hommes; ce qui signifie donc que le virtuel n'a pas été créé de toutes pièces par l'homme ni par Internet mais qu'il était présent dans la nature humaine et il s'est révélé petit à petit pour devenir ce qu'on appelle aujourd'hui communément : le VIRTUEL.

Les stéréotypes, reflets des envies ?

De même les stéréotypes des familles "bien rangées" présentes dans les films et séries ne cachent-ils pas au fond une admiration pour ces familles "parfaites" qui nous font rêvées tant leur vie est bien rangée, sans aucune problème ? Ne voit-on pas là encore les désirs ou rêves refoulés ou non atteints des scénaristes ou metteurs en scène de ces mêmes films ? (ex : Série Desperate Housewifes, personnage de Bree).

De même, lorsqu'on parle de fête de Noël (oui la période s'y prête plutôt bien), n'imagine-t-on pas une grande table garnie de différents plats autour de laquelle on retrouve une famille multigénérationnelle (grand-parents, parents et enfants) qui a plaisir à se retrouver (sourires, joie, bonheur) et en fond un grand sapin de Noël. Ce stéréotype est omniprésent, au point même que Google (principal moteur de recherche utilisé), propose des réponses en adéquation avec cette symbolique.

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Quand on tape dans Google "repas de Noël", on trouve dans les premières images une photo typique de la famille réunie autour de la table, heureuse de se retrouver. Les stéréotypes sont toujours présents partout, qu'ils soient virtuels ou réels. Ils sont modernisés mais restent toujours vivants et durables.

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Enfin, l'explosion et le succès commercial des jeux de simulations de vie tels que Les Sims par exemple, ne sont-ils pas des indices pour affirmer sur les êtres humains sont à la recherche d'une autre vie, une vie qu'ils pourraient créer de toutes pièces, recommencer si elle ne prend pas la bonne direction et simplement quitter lorsqu'ils en ont assez ?

Exemple concret

On peut notamment prendre l'exemple d'un joueur de jeux vidéos qui ne sauvegarde pas une partie car il n'est pas satisfait de son avancée ou simplement du résultat de son personnage. C'est le cas pour Mr T. (personne que j'ai choisi arbitrairement pour pouvoir étudier son comportement par rapport au virtuel: en effet, immergé dans les nouvelles technologies depuis son enfance, Mr T. reste très sensible aux évolutions technologiques) qui joue régulièrement à un jeu de cyclisme dont l'objectif est de manager une équipe de coureurs pour les amener à la victoire. Il n'est pas rare que Mr T. n'enregistre pas sa partie car son équipe n'a pas été en tête du classement. Il décide alors de rejouer la course pour tenter une nouvelle fois sa chance.

Ce comportement montre bien que grâce au virtuel, il est possible de ne pas accepter les choses, on peut donc ne pas les assumer et retenter sa chance. Dans la vie réelle, il faut bien assumer ses choix et ses erreurs, il n'est pas possible de revenir en arrière pour remettre les choses en place ou pour prendre un nouveau départ.



Aujourd’hui, le virtuel et le réel cohabite et les clients passent de l’un à l’autre sans complexe. Le virtuel a donc ouvert un nouvel univers permettant de créer de nouveaux lieux d'échanges et donc de business. On peut par exemple comparer ses produits sur Internet et les réserver pour ensuite les payer et les récupérer en magasins. Tout comme on peut les tester en magasin pour ensuite les commander sur Internet jour et nuit.
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