Les NBIC, une renaissance pour le XXIème siècle ?

Avec le mariage des Nanotechnologies, Biotechnologies, Info-Technologies et Sciences Cognitives (les NBIC), les nouvelles technologies viennent d’entrer dans une nouvelle ère. Cette mise en perspective ne sera cependant pas sans conséquence pour nos habitudes et nos manières de vivre notre quotidien.

La proximité revue et corrigée

Le terme « proximité » va perdre un peu de son sens car la proximité sera partout et tout le temps dans le sens où même une personne qui se situe géographiquement à des milliers de kilomètres nous paraitra proche.
Ceci sera possible grâce notamment aux murs de télé-présence : grâce à un mur d’images et des enceintes on peut reproduire une illusion de très bonne qualité du contact physique. On peut par exemple grâce à Internet relier deux sites distants et favoriser ainsi les relations avec les collègues.

Des vêtements plus en adéquation avec nos envies

La naissance des « vêtements intelligents » est imminente dans le sens où ils pourront thermo-réguler la température de notre corps, diagnostiquer notre santé ou encore s’adapter à nos changements d’humeur grâce à des variations de teintes.

Les industriels travaillent actuellement sur de nombreux prototypes mais pour le moment rien n’est finalisé. Dans 20 ans, nos armoires regorgeront de produits de ce genre (Jogging auto-ventilant, foulard changeant de couleur…), il nous restera alors le choix de ce qui est gadget et ce qui peut nous faciliter la vie… Le progrès cela sert à ça non ?

L'arrivée des provatars

Le Net sera à la fois notre salon, salle de réunion, bureau et canapé. Le télétravail sera omniprésent et on se connectera à un univers virtuel pour pouvoir échanger avec nos clients et fournisseurs. Les avatars seront notre personnage rêvé (ressemblant ou non à la réalité) pour la vie privée et les « provatar » seront nos modèles dans la vie professionnelle.
Le groupe Gartner Group affirme qu’en 2011, 80 % des internautes et les 500 premières sociétés mondiales auront une vie virtuelle. On peut en déduire que nous serons nombreux à avoir des provatars.

La personnalisation de notre vie

Après une journée passée dans la peau de son provatar, on pourra enfiler des lunettes qui nous permettront de voir la vie comme on veut. Selon le site AgoraVox.fr, Steve Mann (Professeur renommé au département de l’ingénierie Electrique et informatique de l’Université de Toronto, source Wikipedia) porte depuis plusieurs années des lunettes qu’il a créé. Elles sont connectés en wifi à Internet et lui permettent d’aménager la réalité comme il l’entend (on reprend ici le concept de réalité augmentée vu précédemment). Il peut par exemple remplacer les panneaux publicitaires dans la rue par des images de son choix.

Enfin pour les plus pragmatiques, toutes ces évolutions virtuelles ne pourront pas supprimer les relations les plus traditionnelles comme le fait d’arroser ses salades, quoique… Quand les salades auront besoin d’eau, elles enverront un SMS (signal neuro-électrique) au tuyau d’arrosage qui se mettra en marche. Ceci est possible car à des nanopuces qui forment une poussière intelligente (Smart dust) qui recueille et communique des informations.

Source : agoravox 

Ces NBIC s’inscrivent complètement dans le développement du virtuel dans les stratégies de communication des entreprises dans le sens où ces dernières vont pouvoir exploiter ces inventions et innovations pour faire passer des messages auprès des cibles et surtout pour récupérer d’avantage d’informations sur les comportements de ces clients cibles (comportements d’achat, comportement au travail, besoin d’évasion…).